L'Argumentaire du Ciné-collectif dans un texte complété par rapport à celui de janvier, de février et à son communiqué fondateur. 8 janvier 2015 Un recours, deux recours déposés à la CDAC, par le cinéma Union d'Ars sur Moselle et par le groupe CGR. Ces recours sont suspensifs.(Républicain Lorrain du 8 janvier 2015 et le recours déposé par René Parmentier du Cinéma Union). Décembre 2014 Un article dans "Metz Mag" expliquant publiquement les projets munbicipaux concernant l'offre de Cinéma sur Metz >>> Reproduction de l'article de la page 7du Metz Mag n° 60 de décembre 2014 Pour la Mairie de Metz, tout est pour "le mieux" : - Il y aura davantage de salles autour de Metz et à Metz, donc une offre plus importante. - Et puis l'Art et Essai est préservé, 7 salles au Palace, confiées à Kinépolis. - Il n'y aura qu'un seul et unique opérateur sur tout le secteur : Kinépolis à St Julien, Kinépolis à Moulins Kinépolis dans le Quartier de l'Amphithéàtre, et enfin, Kinépolis locataire-gérant du Palace. - Ainsi Kinépolis ne va pas se faire de la concurrence à lui même ! C'est un atout supplémentaire. - Un "projet équilibré", avec des garanties puisque la ville est propriétaire des lieux. Notre commentaire : Cette concentration n'est pas un gage de diversité de l'offre de programmation. Cet article nous présente de bien pauvres arguments lesquels, à nos yeux, ne font pas une politique culturelle. Et puis, si nous étions juristes pour Kinépolis, pour un investissement de 2,5 Millions d'€, nous conseillerions la Société Kinépolis de bien suivre le cahier des charges, établi d'entrée de jeu avec la Mairie de Metz, mais pendant les premières années seulement, ce simili contrat n'ayant aucune valeur juridique ... 2 décembre 2014 Michel Humbert organise une réunion d'information au cinéma Palace sur l'avenir des cinémas à Metz tel qu'il se dessine. C'est aussi l'acte de naissance du Ciné-collectif qui diffuse son communiqué fondateur précédé de ce message : Le
Ciné-Collectif est un collectif
d'associations oeuvrant à la promotion d'un cinéma indépendant à Metz et
sa périphérie. Parce, ensemble nous nous opposons aux projets politiques et notamment municipaux de laisser à l'opérateur privé Kinépolis le monopole de l'offre cinématographique en périphérie et dans la Ville. Nous constatons que l'extension croissante des multiplexes, dont la production standardisée est soumise à des impératifs avant tout commerciaux, menace la diversité culturelle. Nous affirmons notre solidarité totale avec les salles de proximité d'Ars et de Marly que ces projets menacent . Nous considérons que les habitants de Metz et du pays messin doivent avoir accès à une offre de programmation diversifiée et de qualité, qu'elle soit généraliste ou d'Art et essai. Des alternatives pour un cinéma indépendant à Metz existent. Il faut les étudier. Nous rappelons que le cinéma, s'il relève d'une diffusion commerciale, est d'abord un Art, un art populaire, générateur de lien social, un outil précieux de réflexion et d'ouverture sur le monde, un élément majeur de notre culture et de notre patrimoine. A ce titre, l’intérêt général commande aux collectivités locales de s’impliquer véritablement dans la recherche d'une solution concertée. 17 novembre 2014 La CDAC autorise Kinépolis à construire deux multiplexes à Metz ( les articles de Correspondances Lorraines et de La Semaine) 31 octobre 2014 Ouverture de Wave, et un article dans le Républicain Lorrain où il est question de cinéma. Début 1999 A l'Hôtel de Ville, une convention est signée par la municipalité de Metz et le CNC pour soutenir le cinéma au centre ville et en particulier permettre la survie du cinéma d'Art et essai. En plus des 2 cinémas, les actions de la Ligue de l'Enseignement, Fragment, Ciné Art et l'Action Culturelle de l'Université de Metz seront soutenus quelques années par le CNC. 15 avril 1998 Réouverture de l'Ariel, qui s'appelle désormais Caméo Ariel. Michel Humbert a fait une proposition de reprise à la société Gaumont. Les messins se mobilisent pour garder leur cinéma de centre ville. 31 décembre 1997 Gaumont Ariel c'est fini. En 1995, Kinépolis s'est installé à Saint Julien. C'est alors le plus grand complexe cinématographique de France. Son ombre a amener Gaumont à jeter l'éponge. Pour les curieux d'histoire, un petit mémo réalisé par la société d'histoire de Woippy qui reprend l'histoire des cinémas messins de 1918 à 1999. |
